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  • Troubles des apprentissages: introduction

Ce cours débuta avec l'explication du cerveau et des différentes parties. Nous avons donc parlé de la neuropsychologie, des fonctions corticales comme les gnosies, les mnésies, les praxies et les phasies. Ce cours était pour moi un rappel de ce que nous avions pu découvrir en institutrice primaire. Car pour comprendre comment résonne l'enfant, nous étions passés par cette partie plus théorique. Ensuite, nous avons distingué les différents types de mémoire:

  • Mémoire des automatismes ou mémoires procédurales : processus inconscient, mémoire du savoir faire, des habilités, permet d’acquérir des automatismes.

  • Mémoire sémantique ou mémoire des connaissances : mémoire des faits et des connaissances générales que l’on s’est construit depuis notre enfance.

  • Mémoire épisodique : Capacité de se souvenir des événements anciens, exceptionnel (ex : mariage, anniversaire, choc émotionnel… 

  • Mémoire perceptive ou liée au sens 

  • Mémoire à court terme

​

Voici une image que je trouvais intéressante à propos des différents troubles des apprentissages. En effet "troubles d'apprentissage" signifie qu'il existe différents troubles causés par un dysfonctionnement du système nerveux central. Vous trouverez ci-après, un détail des différents "dys": dyslexie, dyscalculie, dysphasie. Je n'ai pu m'étendre sur cette page, mais vous trouverez dans la partie "Apports personnels-livre" une explication bien précise des différents types de "dys" (dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyslalie, dyspraxie, dysgraphie, dyscalculie mais aussi le haut potentiel et le TDA/H) ainsi que des conseils pour les parents et enseignants grâce au livre "Comprendre les DYSférences". 

  • La dysphasie

La dysphasie fut abordée lors de mes études d'institutrice primaire. De plus, lors de mon stage en type 8, j'ai eu deux enfants porteurs de dysphasie, je savais donc de quoi il s'agissait. Nous avons commencé par un rappel du développement du langage: les périodes pré-linguistique, la période linguistique. Nous avons bien défini les notions de retard et de troubles afin de ne pas confondre les deux et surtout ne pas trop rapidement mettre une étiquette sur l'enfant. 

​

Au cours suivant, nous avons fait la différence entre aphasie et dysphasie. Deux termes qui ont l'air de se ressembler mais qui sont bien différents! Pour faire cette comparaison, nous avons visionné deux vidéos avec les deux symptômes. Les vidéos étaient intéressantes car il s'agissait d'exemples très concrets. Grâce au cours, nous pouvions comparer les symptômes du cours et ce que nous voyions sur la vidéo. Chaque personne est bel et bien différente et les symptômes sont donc différents d'une personne à l'autre. La prise en charge de ces personnes ne doit pas être négligée. 

​

Lors du dernier cours, nous avons découvert le classement d'I. Rapin et donc les divers classifications de la dysphasie. J'ai appris qu'il en existait cinq types. J'étais étonnée des cinq types car en institutrice primaire, nous n'avons pas vu les divers types. Cela était donc nouveau et j'avais parfois du mal à faire la différence entre tous les types. Ensuite, le cours fut plus pratique car nous avons cherché comment aider un enfant dysphasique dans plusieurs situations de la vie courante comme l'intégration dans un club de foot, le début à l'école primaire. Les outils qui revenaient le plus souvent étaient: les pictogrammes, la méthode Borel-Maissony, la méthode des alphas qui est à adapter, les histoires, le dessin, l'écriture, les gestes comme la méthode PECS, les mimes ou les saynètes, les nouvelles technologies et surtout les jeux! Lorsque nous accueillons un enfant en intégration, il faut sensibiliser l'équipe et la prévenir mais aussi les autres enfants, parfois il faut utiliser un code entre les personnes. Plusieurs outils/méthodes sont à disposition des personnes aidantes mais il est important de les faire connaitre, ce qui n'est pas toujours évident. Vous trouverez dans mon travail sur le livre "Comprendre les DYSférences", une explication plus précise de ce qu'est la dysphasie ainsi que des conseils pour les aménagements nécessaires et une grille afin de détecter les signes de la dysphasie. 

  • La dyscalculie

Le premier cours débuta par une approche des souvenirs. En effet, le professeur nous a demandé de lui donner deux souvenirs des mathématiques: un bon et un mauvais. Je me suis rendue compte qu'il était plus facile de se souvenir d'un mauvais. J'aimerais vraiment ne pas donner de mauvais souvenirs à mes élèves mais que justement les mathématiques soient vécus comme un jeu et donc de manière positive. De plus les mathématiques servent à développer la pensée logico-mathématique. Les enfants devraient connaitre l'importance d'avoir des mathématiques à l'école. Nous avons ensuite abordé les notions d'abstrait et de concret. Mais pour comprendre l'abstrait, il faut que les enfants manipulent du concret. L'importance fut mise sur le langage que nous employons qui est souvent très difficile. Par exemple, pour un mot il existe diverses représentations comme le mot "trois" -> écriture en français, en mathématiques, schème du dé, ... Le langage va donc poser problèmes aux enfants qui y sont confrontés trop rapidement. Il existe certaines incohérences comme pour la fraction 1/2. En français on dit "un sur deux" mais en mathématiques on écrit d'abord /2 puis on met le 1 car on coupe en deux et on prend une part. Cette action n'est pas toujours bien verbalisée ce qui peut entraîner des difficultés pour l'enfant. En Suisse ou en Chine, le langage ne pose pas de problèmes car en Chine on dit tout ce qu'on lit. C'est-à-dire que pour le nombre "soixante-deux", nous le dirons "six-dix-deux". L'enfant va comprendre qu'il s'agit de six dizaines et de deux unités. En Suisse, le nombre 80 se dit huitante. Il suit la logique des autres dizaines. Cette partie de cours fut un rappel car grâce à Madame Van Pachterbeke que j'ai eue en institutrice primaire, nous avions déjà analysé le langage et ses incohérences. 

​

Le cours de dyscalculie fut intéressant car nous avons pu mettre des mots exacts sur la pathologie mais en plus, le professeur faisait vivre son cours de manière très concrète grâce à des ateliers. Même si certains points étaient une redite de mon cours de l'année passée je pense que c'était intéressant pour les autres étudiants qui n'avaient pas cette notion théorique. De plus, un rappel ne fait pas de mal. Cependant, j'aurais souhaité avoir des aides concrètes ou des outils car j'ai l'impression de sortir du cours en ayant fait plus de mathématiques qu'autre chose. Pour le moment, l'apport du cours reste flou. 

  • La dyslexie

Afin de débuter le cours, nous avons fait un rappel sur la langue écrite et l'importance de la maitriser. L'acte de lire et d'écrire est pour moi quelque chose de connu car nous avons bien approfondi le sujet lors de mes études d'institutrice. Cependant, le rappel permettait de se souvenir à nouveau mais également de bien comprendre les difficultés de l'enfant dyslexique quant à cet apprentissage. Par exemple, nous avons revu les trois types d'activités psychiques: visuelle, cognitive et méta-cognitive. Dans l'activité visuelle, nous avons parlé du mouvement des yeux (haut en bas et droite à gauche), des saccades effectuées par les yeux pour lire, des régressions (revenir en arrière) et de l'empan de lecture. L'activité cognitive, elle, se définit comme un nombre de choses connues avant de lire le texte. Enfin la métacognition est les connaissances que l'on a sur notre fonctionnement cognitif. Ensuite, nous avons comparé le DSM IV  et le DSM V. En effet, dans l'ancienne version, seulement trois troubles étaient reconnus tandis qu'aujourd'hui, il existe une catégorie qui englobe plusieurs troubles. J'ai appris qu'il pouvait y avoir deux sortes de dyslexie. Cette différence n'était pas faite lors de mes études d'institutrice primaire. Je savais juste que la dyslexie pouvait être "réduite" mais qu'elle persistait toute la vie. Malheureusement encore à l'heure actuelle, encore beaucoup de personnes pensent que la dyslexie peut disparaître en grandissant. Cela pose énormément de problèmes à certaines personnes et c'est ainsi que des portes peuvent se fermer. 

  • Pour aller plus loin: sites, liens,...

Pour cette thématique, je ferai une analyse pour toutes les dys sauf la dyscalculie car le cours fut donné par un autre professeur. Pour ma part, j'ai trouvé les cours intéressants bien que trop théoriques.Nous avons visionné certaines vidéos nous permettant d'analyser les difficultés rencontrées par ces personnes et comment elles apprenaient en classe. Cependant, j'aurais souhaité avoir/tester des outils, des méthodes pour aider ces enfants car de nos jours, nous en rencontrons énormément dans les classes ordinaires et il est parfois difficile de les prendre en charge dû au manque de moyens, d'informations, d'aides. De plus, je trouve que certaines thématiques furent plus approfondies au détriment d'autres qui étaient vues de manière floue. Cependant, comme dit plus haut, j'ai approfondi cette matière grâce au livre "Comprendre les Dysférences" dont je vous invite à lire mon travail.

Comme je l'ai dit plus haut, j'aurais souhaité avoir des outils, des conseils pour aider les enfants. Ainsi, au cours de mes recherches, j'ai trouvé quelques documents que je trouvais intéressants et qui donnaient des pistes. Bien entendu, il n'y a pas de protocole tout fait, il faut pouvoir prendre certains conseils, les appliquer et les adapter aux enfants car tous ne fonctionnent pas. 

​

Le tout premier lien "Pédagogie et didactique TDA" est le site du réseau d'enseignement où l'on peut trouver divers documents, sites nous expliquant les droits des enfants à besoins spécifiques, des outils, des conseils,... Le site traite les enfants avec troubles des apprentissages comme ceux avec troubles de l'attention. Juste en-dessous, nous avons le bouton "Brochure: enseigner aux TDA", il s'agit d'une brochure créée pour les enseignants qui réexplique les différents troubles des apprentissages, comment est réalisé le diagnostic, les différents partenaires à consulter, quels sont les aménagements à réaliser et enfin nous pourrons trouver toute une bibliographie avec diverses formations et livres pouvant nous aiguiller. Le lien "Grille d'accompagnement" est en fait une grille réalisée à Grenoble qui permet de définir le type de troubles des apprentissages, voir les forces de l'enfant et pouvoir s'appuyer dessus, pouvoir définir l'intervention adéquate en répondant à certains critères. Je pense que cette grille peut être utile, nous pourrions nous en inspirer mais je pense qu'elle serait plus adaptée pour les troubles du langage. En effet, nous ne parlons pas des mathématiques. Le quatrième lien est un livret réalisé en Savoie qui permet d'identifier les compétences qui posent problème à l'enfant et de pouvoir trouver les aménagements nécessaires. Dans ce document, nous trouvons pour chaque compétence plein de conseils, de supports et de remédiations possibles par rapport à la difficulté. Le cinquième lien concerne 11 fiches expliquant chaque troubles des apprentissages, les signaux d'alerte que doivent prendre en compte les enseignants, les divers partenaires vers qui l'enseignant doit se tourner et quelques conseils. Un autre outil qui peut pallier certaines difficultés sont les TICE (explications sur la page). D'ailleurs, le lien explique comment les utiliser et donne les bienfaits mais aussi les dangers du numérique. Enfin, je trouve qu'il est important de sensibiliser les autres enfants lorsque nous accueillons un enfant à besoins spécifiques. Cela peut être le rôle de l'orthopédagogue comme de l'enseignant. Ainsi, pour les plus grands, il existe un "C'est pas sorcier" qui explique les différents troubles des apprentissages et le fonctionnement du cerveau. Je trouve que ces vidéos sont généralement bien faites car il y a bien souvent du matériel pour expliquer, des images et on utilise des mots simples quand cela est possible. Nous avons également un lien qui nous amène au site "Dyscussion parents-professeurs". Ce site met à plat les idées reçues et ce qu'il en est vraiment à propos des divers troubles des apprentissages mais également à propos de l'autisme, du TDA/H, du haut potentiel.  Enfin le dernier lien mais pas des moindres. Ce site revoit les différents troubles des apprentissages mais en plus c'est une mine d'or incroyable. Nous pouvons trouver des exercices adaptés aux enfants ayant des troubles des apprentissages, des livres concernant la problématique, , des fiches conseils pour les professeurs ou parents,... Quand vous ouvrirez le lien, vous tomberez sur la problématique de l'enfant dysorthographique. Je trouve que nous en avons peu parlé durant le cours et donc je trouvais intéressant de savoir comment aider l'enfant et de comprendre le trouble. J'ai voulu partager ces différents sites et documents avec vous car ayant moi-même trouvé que j'avais peu d'outils pour aider ces enfants, j'ai voulu créer une sorte de dossier avec plein de conseils et sites intéressants. Je pense que si l'on prend le temps de regarder, lire les sites, s'inspirer, nous pourrons créer nous-mêmes notre propre boite à outils. Je pense que ces différents sites sont une source à exploiter. De plus, vous trouverez dans la partie "Apports personnels-livres", un résumé du livre "Comprendre les DYSférences" qui est un excellent bouquin nous expliquant toutes les dys, nous donnant des conseils mais aussi des exemples concrets de la vie. Le livre peut également se lier à plusieurs cours.

Ce cours débuta avec l'explication du cerveau et des différentes parties. Nous avons donc parlé de la neuropsychologie, des fonctions corticales comme les gnosies, les mnésies, les praxies et les phasies. Ce cours était pour moi un rappel de ce que nous avions pu découvrir en institutrice primaire. Car pour comprendre comment résonne l'enfant, nous étions passés par cette partie plus théorique. Ensuite, nous avons distingué les différents types de mémoire:

  • Mémoire des automatismes ou mémoires procédurales : processus inconscient, mémoire du savoir faire, des habilités, permet d’acquérir des automatismes.

  • Mémoire sémantique ou mémoire des connaissances : mémoire des faits et des connaissances générales que l’on s’est construit depuis notre enfance.

  • Mémoire épisodique : Capacité de se souvenir des événements anciens, exceptionnel (ex : mariage, anniversaire, choc émotionnel… 

  • Mémoire perceptive ou liée au sens 

  • Mémoire à court terme

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Voici une image que je trouvais intéressante à propos des différents troubles des apprentissages. En effet "troubles d'apprentissage" signifie qu'il existe différents troubles causés par un dysfonctionnement du système nerveux central. Vous trouverez ci-après, un détail des différents "dys": dyslexie, dyscalculie, dysphasie. Je n'ai pu m'étendre sur cette page, mais vous trouverez dans la partie "Apports personnels-livre" une explication bien précise des différents types de "dys" (dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyslalie, dyspraxie, dysgraphie, dyscalculie mais aussi le haut potentiel et le TDA/H) ainsi que des conseils pour les parents et enseignants grâce au livre "Comprendre les DYSférences". 

La dysphasie fut abordée lors de mes études d'institutrice primaire. De plus, lors de mon stage en type 8, j'ai eu deux enfants porteurs de dysphasie, je savais donc de quoi il s'agissait. Nous avons commencé par un rappel du développement du langage: les périodes pré-linguistique, la période linguistique. Nous avons bien défini les notions de retard et de troubles afin de ne pas confondre les deux et surtout ne pas trop rapidement mettre une étiquette sur l'enfant. 

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Au cours suivant, nous avons fait la différence entre aphasie et dysphasie. Deux termes qui ont l'air de se ressembler mais qui sont bien différents! Pour faire cette comparaison, nous avons visionné deux vidéos avec les deux symptômes. Les vidéos étaient intéressantes car il s'agissait d'exemples très concrets. Grâce au cours, nous pouvions comparer les symptômes du cours et ce que nous voyions sur la vidéo. Chaque personne est bel et bien différente et les symptômes sont donc différents d'une personne à l'autre. La prise en charge de ces personnes ne doit pas être négligée. 

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Lors du dernier cours, nous avons découvert le classement d'I. Rapin et donc les divers classifications de la dysphasie. J'ai appris qu'il en existait cinq types. J'étais étonnée des cinq types car en institutrice primaire, nous n'avons pas vu les divers types. Cela était donc nouveau et j'avais parfois du mal à faire la différence entre tous les types. Ensuite, le cours fut plus pratique car nous avons cherché comment aider un enfant dysphasique dans plusieurs situations de la vie courante comme l'intégration dans un club de foot, le début à l'école primaire. Les outils qui revenaient le plus souvent étaient: les pictogrammes, la méthode Borel-Maissony, la méthode des alphas qui est à adapter, les histoires, le dessin, l'écriture, les gestes comme la méthode PECS, les mimes ou les saynètes, les nouvelles technologies et surtout les jeux! Lorsque nous accueillons un enfant en intégration, il faut sensibiliser l'équipe et la prévenir mais aussi les autres enfants, parfois il faut utiliser un code entre les personnes. Plusieurs outils/méthodes sont à disposition des personnes aidantes mais il est important de les faire connaitre, ce qui n'est pas toujours évident. Vous trouverez dans mon travail sur le livre "Comprendre les DYSférences", une explication plus précise de ce qu'est la dysphasie ainsi que des conseils pour les aménagements nécessaires et une grille afin de détecter les signes de la dysphasie. 

Le premier cours débuta par une approche des souvenirs. En effet, le professeur nous a demandé de lui donner deux souvenirs des mathématiques: un bon et un mauvais. Je me suis rendue compte qu'il était plus facile de se souvenir d'un mauvais. J'aimerais vraiment ne pas donner de mauvais souvenirs à mes élèves mais que justement les mathématiques soient vécus comme un jeu et donc de manière positive. De plus les mathématiques servent à développer la pensée logico-mathématique. Les enfants devraient connaitre l'importance d'avoir des mathématiques à l'école. Nous avons ensuite abordé les notions d'abstrait et de concret. Mais pour comprendre l'abstrait, il faut que les enfants manipulent du concret. L'importance fut mise sur le langage que nous employons qui est souvent très difficile. Par exemple, pour un mot il existe diverses représentations comme le mot "trois" -> écriture en français, en mathématiques, schème du dé, ... Le langage va donc poser problèmes aux enfants qui y sont confrontés trop rapidement. Il existe certaines incohérences comme pour la fraction 1/2. En français on dit "un sur deux" mais en mathématiques on écrit d'abord /2 puis on met le 1 car on coupe en deux et on prend une part. Cette action n'est pas toujours bien verbalisée ce qui peut entraîner des difficultés pour l'enfant. En Suisse ou en Chine, le langage ne pose pas de problèmes car en Chine on dit tout ce qu'on lit. C'est-à-dire que pour le nombre "soixante-deux", nous le dirons "six-dix-deux". L'enfant va comprendre qu'il s'agit de six dizaines et de deux unités. En Suisse, le nombre 80 se dit huitante. Il suit la logique des autres dizaines. Cette partie de cours fut un rappel car grâce à Madame Van Pachterbeke que j'ai eue en institutrice primaire, nous avions déjà analysé le langage et ses incohérences. 

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Le cours de dyscalculie fut intéressant car nous avons pu mettre des mots exacts sur la pathologie mais en plus, le professeur faisait vivre son cours de manière très concrète grâce à des ateliers. Même si certains points étaient une redite de mon cours de l'année passée je pense que c'était intéressant pour les autres étudiants qui n'avaient pas cette notion théorique. De plus, un rappel ne fait pas de mal. Cependant, j'aurais souhaité avoir des aides concrètes ou des outils car j'ai l'impression de sortir du cours en ayant fait plus de mathématiques qu'autre chose. Pour le moment, l'apport du cours reste flou. 

Afin de débuter le cours, nous avons fait un rappel sur la langue écrite et l'importance de la maitriser. L'acte de lire et d'écrire est pour moi quelque chose de connu car nous avons bien approfondi le sujet lors de mes études d'institutrice. Cependant, le rappel permettait de se souvenir à nouveau mais également de bien comprendre les difficultés de l'enfant dyslexique quant à cet apprentissage. Par exemple, nous avons revu les trois types d'activités psychiques: visuelle, cognitive et méta-cognitive. Dans l'activité visuelle, nous avons parlé du mouvement des yeux (haut en bas et droite à gauche), des saccades effectuées par les yeux pour lire, des régressions (revenir en arrière) et de l'empan de lecture. L'activité cognitive, elle, se définit comme un nombre de choses connues avant de lire le texte. Enfin la métacognition est les connaissances que l'on a sur notre fonctionnement cognitif. Ensuite, nous avons comparé le DSM IV  et le DSM V. En effet, dans l'ancienne version, seulement trois troubles étaient reconnus tandis qu'aujourd'hui, il existe une catégorie qui englobe plusieurs troubles. J'ai appris qu'il pouvait y avoir deux sortes de dyslexie. Cette différence n'était pas faite lors de mes études d'institutrice primaire. Je savais juste que la dyslexie pouvait être "réduite" mais qu'elle persistait toute la vie. Malheureusement encore à l'heure actuelle, encore beaucoup de personnes pensent que la dyslexie peut disparaître en grandissant. Cela pose énormément de problèmes à certaines personnes et c'est ainsi que des portes peuvent se fermer. 

Pour cette thématique, je ferai une analyse pour toutes les dys sauf la dyscalculie car le cours fut donné par un autre professeur. Pour ma part, j'ai trouvé les cours intéressants bien que trop théoriques.Nous avons visionné certaines vidéos nous permettant d'analyser les difficultés rencontrées par ces personnes et comment elles apprenaient en classe. Cependant, j'aurais souhaité avoir/tester des outils, des méthodes pour aider ces enfants car de nos jours, nous en rencontrons énormément dans les classes ordinaires et il est parfois difficile de les prendre en charge dû au manque de moyens, d'informations, d'aides. De plus, je trouve que certaines thématiques furent plus approfondies au détriment d'autres qui étaient vues de manière floue. Cependant, comme dit plus haut, j'ai approfondi cette matière grâce au livre "Comprendre les Dysférences" dont je vous invite à lire mon travail.

  • La dyspraxie

La dyspraxie est un trouble des mouvements volontaires (mal ou pas automatisés) pour interagir avec l’environnement. Elle altère la planification, l’exécution et l’automatisation des mouvements. Le geste est donc malhabile, sous contrôle attentionnel, fatigant, mal-organisé et raté. De nombreuses recherches tentent encore de trouver l’origine de la dyspraxie. La dyspraxie serait toutefois d’origine neurologique. Elle toucherait les dimensions sensorimotrice, neurologique et cognitive. Certaines études parlent également de lésions cérébrales pré ou postnatales. D’autres études ont quant à elles, démontré le caractère héréditaire de la dyspraxie. De nombreux enfants seraient membres d’une famille présentant des troubles de l’apprentissage. 

Nous distinguons également trois types de dyspraxies :

  • Dyspraxie proctoperceptuelle : difficultés de l’enfant liées à la planification motrice. Il planifie, organise et automatise difficilement ses séquences motrices pour exécuter un geste volontaire. L’adaptation du geste à une information est compliquée. Des troubles de perception tactile et auditive peuvent coexister.

  • Dyspraxie avec troubles visuospatiaux : au moment de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. L’enfant effectue mieux sa tâche sans modèle.  Les gestes de la vie quotidienne ne sont pas affectés.

  • Dyspraxie motrice pure : difficultés de planification motrice et d’ajustement du geste avec généralement une atteinte neurologique. L’enfant réussit la tâche par imitation.

  • Dyspraxie orofaciale : difficultés de réaliser des gestes simples ou complexes avec l’organe de la phonation et du visage.

Le vécu à l’école maternelle n’est pas toujours positif pour ces enfants car les tâches proposées sont majoritairement praxiques : coloriage, découpage, écriture du prénom, graphisme, collage, pliage, puzzles, mimes, … Le diagnostic de la dyspraxie n’est pas simple à établir dû aux confusions possibles. C’est pourquoi il est préférable d’avoir un diagnostic pluridisciplinaire. En fonction des bilans, nous pourrons donc convenir de l’accompagnement adéquat. L’enfant pourra être suivi par un graphothérapeute, un ergothérapeute, un psychomotricien, une logopède. L’accompagnement doit se faire en fonction du degré de la dyspraxie afin de ne pas surcharger l’enfant. Vous trouverez dans le travail sur le livre "Comprendre les DYSférences" des aménagements possibles ainsi qu'une grille proposant les manifestations de la dyspraxie. 

Comme je l'ai dit plus haut, j'aurais souhaité avoir des outils, des conseils pour aider les enfants. Ainsi, au cours de mes recherches, j'ai trouvé quelques documents que je trouvais intéressants et qui donnaient des pistes. Bien entendu, il n'y a pas de protocole tout fait, il faut pouvoir prendre certains conseils, les appliquer et les adapter aux enfants car tous ne fonctionnent pas. 

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Le tout premier lien "Pédagogie et didactique TDA" est le site du réseau d'enseignement où l'on peut trouver divers documents, sites nous expliquant les droits des enfants à besoins spécifiques, des outils, des conseils,... Le site traite les enfants avec troubles des apprentissages comme ceux avec troubles de l'attention. Juste en-dessous, nous avons le bouton "Brochure: enseigner aux TDA", il s'agit d'une brochure créée pour les enseignants qui réexplique les différents troubles des apprentissages, comment est réalisé le diagnostic, les différents partenaires à consulter, quels sont les aménagements à réaliser et enfin nous pourrons trouver toute une bibliographie avec diverses formations et livres pouvant nous aiguiller. Le lien "Grille d'accompagnement" est en fait une grille réalisée à Grenoble qui permet de définir le type de troubles des apprentissages, voir les forces de l'enfant et pouvoir s'appuyer dessus, pouvoir définir l'intervention adéquate en répondant à certains critères. Je pense que cette grille peut être utile, nous pourrions nous en inspirer mais je pense qu'elle serait plus adaptée pour les troubles du langage. En effet, nous ne parlons pas des mathématiques. Le quatrième lien est un livret réalisé en Savoie qui permet d'identifier les compétences qui posent problème à l'enfant et de pouvoir trouver les aménagements nécessaires. Dans ce document, nous trouvons pour chaque compétence plein de conseils, de supports et de remédiations possibles par rapport à la difficulté. Le cinquième lien concerne 11 fiches expliquant chaque troubles des apprentissages, les signaux d'alerte que doivent prendre en compte les enseignants, les divers partenaires vers qui l'enseignant doit se tourner et quelques conseils. Un autre outil qui peut pallier certaines difficultés sont les TICE (explications sur la page). D'ailleurs, le lien explique comment les utiliser et donne les bienfaits mais aussi les dangers du numérique. Enfin, je trouve qu'il est important de sensibiliser les autres enfants lorsque nous accueillons un enfant à besoins spécifiques. Cela peut être le rôle de l'orthopédagogue comme de l'enseignant. Ainsi, pour les plus grands, il existe un "C'est pas sorcier" qui explique les différents troubles des apprentissages et le fonctionnement du cerveau. Je trouve que ces vidéos sont généralement bien faites car il y a bien souvent du matériel pour expliquer, des images et on utilise des mots simples quand cela est possible. Nous avons également un lien qui nous amène au site "Dyscussion parents-professeurs". Ce site met à plat les idées reçues et ce qu'il en est vraiment à propos des divers troubles des apprentissages mais également à propos de l'autisme, du TDA/H, du haut potentiel.  Enfin le dernier lien mais pas des moindres. Ce site revoit les différents troubles des apprentissages mais en plus c'est une mine d'or incroyable. Nous pouvons trouver des exercices adaptés aux enfants ayant des troubles des apprentissages, des livres concernant la problématique, , des fiches conseils pour les professeurs ou parents,... Quand vous ouvrirez le lien, vous tomberez sur la problématique de l'enfant dysorthographique. Je trouve que nous en avons peu parlé durant le cours et donc je trouvais intéressant de savoir comment aider l'enfant et de comprendre le trouble. J'ai voulu partager ces différents sites et documents avec vous car ayant moi-même trouvé que j'avais peu d'outils pour aider ces enfants, j'ai voulu créer une sorte de dossier avec plein de conseils et sites intéressants. Je pense que si l'on prend le temps de regarder, lire les sites, s'inspirer, nous pourrons créer nous-mêmes notre propre boite à outils. Je pense que ces différents sites sont une source à exploiter. De plus, vous trouverez dans la partie "Apports personnels-livres", un résumé du livre "Comprendre les DYSférences" qui est un excellent bouquin nous expliquant toutes les dys, nous donnant des conseils mais aussi des exemples concrets de la vie. Le livre peut également se lier à plusieurs cours.

La dyspraxie est un trouble des mouvements volontaires (mal ou pas automatisés) pour interagir avec l’environnement. Elle altère la planification, l’exécution et l’automatisation des mouvements. Le geste est donc malhabile, sous contrôle attentionnel, fatigant, mal-organisé et raté. De nombreuses recherches tentent encore de trouver l’origine de la dyspraxie. La dyspraxie serait toutefois d’origine neurologique. Elle toucherait les dimensions sensorimotrice, neurologique et cognitive. Certaines études parlent également de lésions cérébrales pré ou postnatales. D’autres études ont quant à elles, démontré le caractère héréditaire de la dyspraxie. De nombreux enfants seraient membres d’une famille présentant des troubles de l’apprentissage. 

Nous distinguons également trois types de dyspraxies :

  • Dyspraxie proctoperceptuelle : difficultés de l’enfant liées à la planification motrice. Il planifie, organise et automatise difficilement ses séquences motrices pour exécuter un geste volontaire. L’adaptation du geste à une information est compliquée. Des troubles de perception tactile et auditive peuvent coexister.

  • Dyspraxie avec troubles visuospatiaux : au moment de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. L’enfant effectue mieux sa tâche sans modèle.  Les gestes de la vie quotidienne ne sont pas affectés.

  • Dyspraxie motrice pure : difficultés de planification motrice et d’ajustement du geste avec généralement une atteinte neurologique. L’enfant réussit la tâche par imitation.

  • Dyspraxie orofaciale : difficultés de réaliser des gestes simples ou complexes avec l’organe de la phonation et du visage.

Le vécu à l’école maternelle n’est pas toujours positif pour ces enfants car les tâches proposées sont majoritairement praxiques : coloriage, découpage, écriture du prénom, graphisme, collage, pliage, puzzles, mimes, … Le diagnostic de la dyspraxie n’est pas simple à établir dû aux confusions possibles. C’est pourquoi il est préférable d’avoir un diagnostic pluridisciplinaire. En fonction des bilans, nous pourrons donc convenir de l’accompagnement adéquat. L’enfant pourra être suivi par un graphothérapeute, un ergothérapeute, un psychomotricien, une logopède. L’accompagnement doit se faire en fonction du degré de la dyspraxie afin de ne pas surcharger l’enfant. Vous trouverez dans le travail sur le livre "Comprendre les DYSférences" des aménagements possibles ainsi qu'une grille proposant les manifestations de la dyspraxie. 

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