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Le cours d'éthique et de déontologie est basé sur une approche philosophique, des débats philosophiques.

Lors du premier cours, nous avons pu parler de la normalité mais qu'est-ce que la normalité? Afin de définir ce terme, nous avons analysé différents témoignages où chaque personne se sentait anormal car certaines avaient des envies de tuer, d'autres urinaient sous la douche,... Nous avons ressorti du débat que certaines personnes peuvent porter atteintes aux autres et d'autres non, que la notion de normalité peut être différente selon notre éducation, notre vécu, nos valeurs. La normalité est donc définie comme des comportements qui se réfèrent à une fréquence statistique dans une société donnée. Attention cependant car la normalité ne doit pas être confondue avec la normativité. La définition de cette dernière est que ce sont des normes juridiques ou morales organisant les rapports entre les individus et permettant le vivre-ensemble.

Après avoir découvert ces notions,  nous avons continué le cours sur le cas de la Rilatine. Une stagiaire se posait une question quant au fait de donner de la Ritaline à un enfant de 6 ans diagnostiqué TDA-H. Grâce à nos formations diverses, nous avons pu entamer un débat qui est resté ouvert, sans réelle conclusion mais la dernière idée qui fut mise en avant se portait sur l'intérêt de l'enfant. Pour en connaitre un peu plus sur le sujet de la Rilatine, je vous invite à découvrir ces documents et ce documentaire de la RTBF. 

Lors du deuxième cours, nous avons discuté des valeurs et des normes. Pour cela, une série de photos était placée au tableau. Nous devions pour chaque photo définir les valeurs qui ressortaient. Nous avons mis en évidence que chacun avait des valeurs différentes, qu'il ne fallait donc pas les juger,les critiquer, les imposer mais plutôt les respecter. Le débat de ce cours fut :"Quelle vie vaut la peine d'être vécue?" . Nous avons tiré comme conclusion qu'il fallait respecter le choix de chacun et surtout qu'il ne fallait pas tomber dans l'extrême comme arriver à l'eugénisme (avoir des personnes parfaites). D'après certaines recherches que j'ai pu faire pour la trisomie 21, le résultat est consternant. Plusieurs études menées aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France ont montré que 90 à 93 % des grossesses ayant donné lieu à la révélation du syndrome de Down ont été interrompues. On peut dès lors penser qu'il y a une sorte d'eugénisme. Certaines associations de défense des personnes handicapées veulent faire prendre conscience aux gens que ces avortements donnent un message très dévalorisant aux personnes affectées : « il est préférable de ne pas exister que d'avoir un handicap ». Je comprends et respecte certains parents qui demandent l'avortement à cause de l'investissement important, des frais, de la peur du handicap ou simplement le manque d'informations. Je sais qu'il existe des jours parfois compliqués, que certains jours nous avons envie de baisser les bras ou de vouloir tout révolutionner mais je sais aussi qu'il existe énormément de moments de joie, de bonheur, d'amour. Je pense qu'avant de prendre une telle décision, il faut en parler autour de soi, se renseigner, voir des spécialistes, se sentir également soutenu. 

Enfin, le dernier cours fut pour moi un des plus intéressants. Nous avons tout d'abord abordé la sexualité des personnes avec handicap. Cela ne me touche pas encore réellement puisque mon petit frère n'en est pas encore à ce stade. Néanmoins, le documentaire vu m'a fait énormément réfléchir. Au début je me sentais très mal à l'aise à la vue de ce documentaire. Plus le documentaire avançait et plus je me posais des questions, j'essayais de me mettre à la place de l'éducatrice et je me demandais quel choix j'aurais pu faire. Il est difficile de prendre le bon choix, on prend toujours celui qui nous semble le plus juste. Ici, l'éducatrice n'était soutenue que par une partie de l'équipe, elle avait donc du se battre pour faire valoir son choix. Tout au long du cours, j'ai vraiment eu l'impression de me trouver face à des dilemmes éthiques: que faire dans une situation où notre conjoint(e)a un cancer sachant qu'il existe un médicament qui peut le (la) sauver mais que le pharmacien le vend trop cher. Laisser mourir notre conjoint(e) ou bien voler le pharmacien?  Même dilemme pour le tramway et le pont.

 

 

Chacun de nous a sa part d'arguments à défendre selon nos valeurs. Lors du débat, j'ai observé que chacun défend ses arguments, que parfois on ne s'écoute pas vraiment. Chacun pense avoir une solution mais en réalité lorsqu'elles sont confrontées les unes aux autres, plus aucune ne fonctionne. C'est ainsi que le dilemme éthique se définit: on ne trouve jamais une réelle solution. Je pense que les dilemmes éthiques nous font grandir de par la réflexion que nous devons avoir et de par les réactions de tous, les arguments et les contre-arguments, les exemples. 

En conclusion, ce cours m'a appris bien plus que je ne pensais à la base car il m'a permis d'avoir une réflexion plus poussée sur certains thèmes parfois peu ou pas abordés, de réfléchir autrement et de m'enrichir des réflexions des autres. 

Pour moi, je pense que la normalité est propre à chacun. Cela peut sembler bizarre mais réfléchissons deux minutes. Chacun de nous a des valeurs qui lui sont propres, nous avons tous une expérience et nous avons tous reçu une certaine éducation de nos parents. Ma normalité tourne autour du handicap. En effet comme je l'ai déjà dit à différents endroits, je viens d'une famille qui accueille un enfant extraordinaire. Notre monde a alors changé, plusieurs adaptations ont du se faire et bien entendu notre regard fut nouveau. Pour une autre personne, quelqu'un porteur d'un handicap est une personne anormal. Il faut savoir qu'il existe deux différences dans le terme "anormal": anormal volontairement (on s'écarte de la norme volontairement) et involontairement (anormale par rapport à la norme physique, biologique ou naturelle). Comme ma normalité a changé, quelqu'un ayant un handicap n'est absolument pas quelqu'un d'anormal pour moi. 

Le cours d'éthique et de déontologie est basé sur une approche philosophique, des débats philosophiques.

Lors du premier cours, nous avons pu parler de la normalité mais qu'est-ce que la normalité? Afin de définir ce terme, nous avons analysé différents témoignages où chaque personne se sentait anormal car certaines avaient des envies de tuer, d'autres urinaient sous la douche,... Nous avons ressorti du débat que certaines personnes peuvent porter atteintes aux autres et d'autres non, que la notion de normalité peut être différente selon notre éducation, notre vécu, nos valeurs. La normalité est donc définie comme des comportements qui se réfèrent à une fréquence statistique dans une société donnée. Attention cependant car la normalité ne doit pas être confondue avec la normativité. La définition de cette dernière est que ce sont des normes juridiques ou morales organisant les rapports entre les individus et permettant le vivre-ensemble.

Après avoir découvert ces notions,  nous avons continué le cours sur le cas de la Rilatine. Une stagiaire se posait une question quant au fait de donner de la Ritaline à un enfant de 6 ans diagnostiqué TDA-H. Grâce à nos formations diverses, nous avons pu entamer un débat qui est resté ouvert, sans réelle conclusion mais la dernière idée qui fut mise en avant se portait sur l'intérêt de l'enfant. Pour en connaitre un peu plus sur le sujet de la Rilatine, je vous invite à découvrir ces documents et ce documentaire de la RTBF. 

Pour moi, je pense que la normalité est propre à chacun. Cela peut sembler bizarre mais réfléchissons deux minutes. Chacun de nous a des valeurs qui lui sont propres, nous avons tous une expérience et nous avons tous reçu une certaine éducation de nos parents. Ma normalité tourne autour du handicap. En effet comme je l'ai déjà dit à différents endroits, je viens d'une famille qui accueille un enfant extraordinaire. Notre monde a alors changé, plusieurs adaptations ont du se faire et bien entendu notre regard fut nouveau. Pour une autre personne, quelqu'un porteur d'un handicap est une personne anormal. Il faut savoir qu'il existe deux différences dans le terme "anormal": anormal volontairement (on s'écarte de la norme volontairement) et involontairement (anormale par rapport à la norme physique, biologique ou naturelle). Comme ma normalité a changé, quelqu'un ayant un handicap n'est absolument pas quelqu'un d'anormal pour moi. 

Lors du deuxième cours, nous avons discuté des valeurs et des normes. Pour cela, une série de photos était placée au tableau. Nous devions pour chaque photo définir les valeurs qui ressortaient. Nous avons mis en évidence que chacun avait des valeurs différentes, qu'il ne fallait donc pas les juger,les critiquer, les imposer mais plutôt les respecter. Le débat de ce cours fut :"Quelle vie vaut la peine d'être vécue?" . Nous avons tiré comme conclusion qu'il fallait respecter le choix de chacun et surtout qu'il ne fallait pas tomber dans l'extrême comme arriver à l'eugénisme (avoir des personnes parfaites). D'après certaines recherches que j'ai pu faire pour la trisomie 21, le résultat est consternant. Plusieurs études menées aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France ont montré que 90 à 93 % des grossesses ayant donné lieu à la révélation du syndrome de Down ont été interrompues. On peut dès lors penser qu'il y a une sorte d'eugénisme. Certaines associations de défense des personnes handicapées veulent faire prendre conscience aux gens que ces avortements donnent un message très dévalorisant aux personnes affectées : « il est préférable de ne pas exister que d'avoir un handicap ». Je comprends et respecte certains parents qui demandent l'avortement à cause de l'investissement important, des frais, de la peur du handicap ou simplement le manque d'informations. Je sais qu'il existe des jours parfois compliqués, que certains jours nous avons envie de baisser les bras ou de vouloir tout révolutionner mais je sais aussi qu'il existe énormément de moments de joie, de bonheur, d'amour. Je pense qu'avant de prendre une telle décision, il faut en parler autour de soi, se renseigner, voir des spécialistes, se sentir également soutenu. 

Enfin, le dernier cours fut pour moi un des plus intéressants. Nous avons tout d'abord abordé la sexualité des personnes avec handicap. Cela ne me touche pas encore réellement puisque mon petit frère n'en est pas encore à ce stade. Néanmoins, le documentaire vu m'a fait énormément réfléchir. Au début je me sentais très mal à l'aise à la vue de ce documentaire. Plus le documentaire avançait et plus je me posais des questions, j'essayais de me mettre à la place de l'éducatrice et je me demandais quel choix j'aurais pu faire. Il est difficile de prendre le bon choix, on prend toujours celui qui nous semble le plus juste. Ici, l'éducatrice n'était soutenue que par une partie de l'équipe, elle avait donc du se battre pour faire valoir son choix. Tout au long du cours, j'ai vraiment eu l'impression de me trouver face à des dilemmes éthiques: que faire dans une situation où notre conjoint(e)a un cancer sachant qu'il existe un médicament qui peut le (la) sauver mais que le pharmacien le vend trop cher. Laisser mourir notre conjoint(e) ou bien voler le pharmacien?  Même dilemme pour le tramway et le pont.

 

 

Chacun de nous a sa part d'arguments à défendre selon nos valeurs. Lors du débat, j'ai observé que chacun défend ses arguments, que parfois on ne s'écoute pas vraiment. Chacun pense avoir une solution mais en réalité lorsqu'elles sont confrontées les unes aux autres, plus aucune ne fonctionne. C'est ainsi que le dilemme éthique se définit: on ne trouve jamais une réelle solution. Je pense que les dilemmes éthiques nous font grandir de par la réflexion que nous devons avoir et de par les réactions de tous, les arguments et les contre-arguments, les exemples. 

En conclusion, ce cours m'a appris bien plus que je ne pensais à la base car il m'a permis d'avoir une réflexion plus poussée sur certains thèmes parfois peu ou pas abordés, de réfléchir autrement et de m'enrichir des réflexions des autres. 

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