
Ce cours de déficience motrice est un cours d'approfondissement. J'ai choisi ce cours car la problématique des personnes déficientes motrices n'est pas abordée lors des cours en bachelier institutrice primaire. De plus, ayant entendu parlé du centre "Les perces-neiges" à Namur, je souhaitais me documenter plus. Par ailleurs, l'école inclusive est aujourd'hui organisée également pour les personnes déficientes motrices.
Pour ce cours, le premier aspect dont nous avons parlé était le polyhandicap : "Le polyhandicap est un handicap grave à expressions multiples, dans lequel une déficience mentale sévère et une déficience motrice sont associées à la même cause, entraînant une restriction extrême de l'autonomie." Le polyhandicap et le plurihandicap sont deux concepts différents car le plurihandicap consiste en une association de deux ou plusieurs handicaps mais où les facultés intellectuelles sont conservées. Les causes du polyhandicap sont généralement prénatales mais elles peuvent être périnatales, postnatales ou encore inconnues. Le polyhandicap atteint la motricité, l'intellect, le langage, la perception. Ces personnes ont donc besoin d'une personne constante qui les aide dans les gestes de la vie quotidienne, d'outils adaptés comme des fauteuils roulants mais aussi volumineux. Suite à cela, ces personnes peuvent souffrir de communication restreinte, de malformations associées, d'incontinence, d'épilepsie, etc. Comme ce handicap est jugé "lourd", la vie de famille se voit chamboulée. Les parents ne savent plus travailler tous les deux et un des deux parents se voit contraint de prendre un mi-temps; le coût de cet enfant est élevé suite aux soins, aux équipements et au personnel nécessaires. Malgré tout cela, les personnes polyhandicapées sont attentives au comportement et aux paroles de leur entourage. Ainsi, un investissement affectif et un suivi médico-social attentif contribuent à améliorer leur vie. L'absence de langage ne signifie pas absence de communication. Une attention particulière sera portée aux comportements non verbaux (regard, vocalisations, mouvements, orientation du corps et réaction) qui sont interprétés par l'entourage. Ces interprétations donnent lieu à une communication, dans la mesure où l'entourage y répond en conséquence.
Suite à ce cours, nous sommes partis en visite au centre "L'essentiel" à La Hulpe. Ce centre accueille des personnes de 18 à ...., présentant un polyhandicap. Nous avons de suite été accueillis par une résidente qui nous a fait la visite des lieux et en donnant des explications. Les infrastructures sont étonnantes, tout est adapté et pensé afin de contribuer au bien-être de la personne polyhandicapée comme un snoezelen. Une fois la visite des lieux terminées, nous avons participé activement à l'activité proposée: une balade avec les chevaux. Chacun d'entre nous encadrait un résident soit à cheval, soit en fauteuil. Pour ma part, j'ai accompagné Juliette puis Jason. Deux personnes différentes mais riches. Juliette ne parle pas mais ses sens sont développés. Elle tenait ma main en permanence afin de s'assurer de ma présence, elle souriait lors de l'activité car cela lui apportait beaucoup de bien. A la fin, nous avons pu partager un moment de rires suite au bien-être apporté et à la reconnaissance de la personne. Lorsque je lui parlais, elle m'a toujours répondu avec des sourires ou en me prenant la main. Nous sommes entrées en communication tout au long de l'activité de manière tout à fait inhabituelle. Jason quant à lui, est un jeune homme de 24 ans qui parle très bien. Nous avons pu discuter tous les deux sur les activités réalisées, celles qu'il préfère, sur le centre, les charges à réaliser, sa famille et lui me posait des questions en retour. J'ai trouvé cet échange très enrichissant. Ce fut une autre manière de découvrir le polyhandicap que je ne connaissais que très peu. De plus, chacun a rendu l'activité agréable grâce à sa particularité, son potentiel. Suite à cette visite, je me suis aperçue que l'orthopédagogue devait être à l'écoute de la personne handicapée, ne doit pas la stigmatiser, doit toujours entrer en contact de quelques manières possibles et surtout il ne doit pas avoir de barrières, de frontières. Enfin, il doit être un bienfaiteur.
Le travail demandé était un rapport de notre visite au centre "L'Essentiel". Malgré le bref résumé et mes sensations décrites ci-dessus, vous trouverez en cliquant sur le bouton notre rapport réalisé avec Céline De Villenfagne et Marie De Vogeleer.
Ce cours de déficience motrice est un cours d'approfondissement. J'ai choisi ce cours car la problématique des personnes déficientes motrices n'est pas abordée lors des cours en bachelier institutrice primaire. De plus, ayant entendu parlé du centre "Les perces-neiges" à Namur, je souhaitais me documenter plus. Par ailleurs, l'école inclusive est aujourd'hui organisée également pour les personnes déficientes motrices.
Pour ce cours, le premier aspect dont nous avons parlé était le polyhandicap : "Le polyhandicap est un handicap grave à expressions multiples, dans lequel une déficience mentale sévère et une déficience motrice sont associées à la même cause, entraînant une restriction extrême de l'autonomie." Le polyhandicap et le plurihandicap sont deux concepts différents car le plurihandicap consiste en une association de deux ou plusieurs handicaps mais où les facultés intellectuelles sont conservées. Les causes du polyhandicap sont généralement prénatales mais elles peuvent être périnatales, postnatales ou encore inconnues. Le polyhandicap atteint la motricité, l'intellect, le langage, la perception. Ces personnes ont donc besoin d'une personne constante qui les aide dans les gestes de la vie quotidienne, d'outils adaptés comme des fauteuils roulants mais aussi volumineux. Suite à cela, ces personnes peuvent souffrir de communication restreinte, de malformations associées, d'incontinence, d'épilepsie, etc. Comme ce handicap est jugé "lourd", la vie de famille se voit chamboulée. Les parents ne savent plus travailler tous les deux et un des deux parents se voit contraint de prendre un mi-temps; le coût de cet enfant est élevé suite aux soins, aux équipements et au personnel nécessaires. Malgré tout cela, les personnes polyhandicapées sont attentives au comportement et aux paroles de leur entourage. Ainsi, un investissement affectif et un suivi médico-social attentif contribuent à améliorer leur vie. L'absence de langage ne signifie pas absence de communication. Une attention particulière sera portée aux comportements non verbaux (regard, vocalisations, mouvements, orientation du corps et réaction) qui sont interprétés par l'entourage. Ces interprétations donnent lieu à une communication, dans la mesure où l'entourage y répond en conséquence.
Suite à ce cours, nous sommes partis en visite au centre "L'essentiel" à La Hulpe. Ce centre accueille des personnes de 18 à ...., présentant un polyhandicap. Nous avons de suite été accueillis par une résidente qui nous a fait la visite des lieux et en donnant des explications. Les infrastructures sont étonnantes, tout est adapté et pensé afin de contribuer au bien-être de la personne polyhandicapée comme un snoezelen. Une fois la visite des lieux terminées, nous avons participé activement à l'activité proposée: une balade avec les chevaux. Chacun d'entre nous encadrait un résident soit à cheval, soit en fauteuil. Pour ma part, j'ai accompagné Juliette puis Jason. Deux personnes différentes mais riches. Juliette ne parle pas mais ses sens sont développés. Elle tenait ma main en permanence afin de s'assurer de ma présence, elle souriait lors de l'activité car cela lui apportait beaucoup de bien. A la fin, nous avons pu partager un moment de rires suite au bien-être apporté et à la reconnaissance de la personne. Lorsque je lui parlais, elle m'a toujours répondu avec des sourires ou en me prenant la main. Nous sommes entrées en communication tout au long de l'activité de manière tout à fait inhabituelle. Jason quant à lui, est un jeune homme de 24 ans qui parle très bien. Nous avons pu discuter tous les deux sur les activités réalisées, celles qu'il préfère, sur le centre, les charges à réaliser, sa famille et lui me posait des questions en retour. J'ai trouvé cet échange très enrichissant. Ce fut une autre manière de découvrir le polyhandicap que je ne connaissais que très peu. De plus, chacun a rendu l'activité agréable grâce à sa particularité, son potentiel. Suite à cette visite, je me suis aperçue que l'orthopédagogue devait être à l'écoute de la personne handicapée, ne doit pas la stigmatiser, doit toujours entrer en contact de quelques manières possibles et surtout il ne doit pas avoir de barrières, de frontières. Enfin, il doit être un bienfaiteur.
Le travail demandé était un rapport de notre visite au centre "L'Essentiel". Malgré le bref résumé et mes sensations décrites ci-dessus, vous trouverez en cliquant sur le bouton notre rapport réalisé avec Céline De Villenfagne et Marie De Vogeleer.