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Ce cours de déficience mentale est un cours d'approfondissement. J'ai choisi ce cours car la problématique des personnes déficientes intellectuelles me semble importante. D'une part car j'ai souvent travaillé avec des personnes trisomiques 21 qui portent cette déficience mais également car j'ai eu, en stage, des enfants porteurs, à divers niveaux, d'une déficience intellectuelle. 

 Avant d'aller plus loin dans l'explication de ce cours, quelques notions théoriques s'imposent dont la différence entre les termes "déficience mentale" et "déficience intellectuelle". Le terme de « déficience mentale » fut remplacé par celui de « déficience intellectuelle » car le terme fut jugé stigmatisant par l’OMS. Celui-ci se définissait comme « un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence, notamment des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales… Des capacités intellectuelles réduites sont le trait dominant de ce trouble, mais on ne pose le diagnostic que si elles s’accompagnent d’une moindre capacité d’adaptation aux exigences quotidiennes de l’environnement social. » Quant à la déficience intellectuelle, elle s’établit à partir de trois éléments : limitations significatives dans le fonctionnement intellectuel, limitations du fonctionnement adaptatif et apparition du diagnostic ou des symptômes avant 18 ans. Cette notion est également en évolution puisqu’elle est envisagée non plus exclusivement en lien avec une échelle des performances mesurées par des tests (QI, échelle de Wechsler) en fonction de l’âge de la personne mais aussi en fonction de l’intensité du soutien nécessaire. 

Pour ce cours, la problématique qui fut mise en évidence est celle de la vie sexuelle et affective de ces personnes. Comme définition, nous pouvons dire que la vie affective ne s'arrête pas aux relations amoureuses mais englobe les relations aux autres, à soi. Il peut s'agir d'amour, d'amitié mais aussi de perte, de trahison, de deuil, de maltraitance, ...Au début, j'étais dubitative face à ce thème. Avec le recul et les expériences narrées, je me suis aperçue que c'était encore tabou dans certains centres. De plus, la notion de vie sexuelle et affective n'est plus taboue depuis les années 90-2000 où des formations et des ouvrages apparaissent. L'approche effectuée par l'enseignant nous a permis d'appréhender le sujet de manière pratique et de construire une réflexion. Il s'agit de phrases dites par des professionnels qui permettaient d'avoir un réel débat sur nos opinions, sur la problématique du handicap mais également d'être critiques face à la société actuelle. 

Je me rends compte de l'importance à accorder à la problématique et donc le fait d'en informer les intéressés. En effet, comme ces personnes ne sont pas de nature curieuse, elles manquent d'informations. Ainsi, elles ne peuvent pas connaitre les risques liés comme les MST, les abus sexuels. Ces personnes manquent également d'informations concernant leur corps, le fonctionnement du corps, l'hygiène, les codes sociaux. Comme ces personnes ont une vie sexuelle et affective comme tout le monde, nous devons les informer comme pour toutes les autres personnes. Cela peut se faire dès l'enfance dans les classes du primaire, dans les classes secondaires ou encore dans les centres où ils se trouvent. Pour cela, voici quelques éléments que j'ai pu trouver lors de recherches. 

Lorsque l'enseignant nous a donné plusieurs phrases afin de nous faire réagir, une m'a particulièrement choquée : "Mon enfant handicapé n'a pas de vie sexuelle et affective, il n'y pense pas". Bien évidemment, chaque personne qu'elle soit handicapée ou non en a une! Cette phrase peut être un frein à un projet de sensibilisation car ce sont de fausses représentations. Les intervenants qui entourent le bénéficiaire peuvent voir la personne comme un ange (elle n'a pas de vie sexuelle et affective, on ne doit pas en parler) ou bien comme un démon qui ne peut contrôler ses pulsions sexuelles. A cet âge, les parents ne montrent plus autant d'affection pour leur enfant ce qui peut alors baisser l'estime de soi.

Grâce à un article, j'ai pu me rendre compte que le développement de l'adolescent porteur d'un handicap mental est similaire à un adolescent normal ou du moins, dans les grandes lignes. En effet, celui-ci prend conscience que son corps change mais il ne peut expliquer pourquoi. Il atteint également la maturité sexuelle au même âge. Au niveau du corps, les odeurs corporelles commencent, l'éducation sexuelle donnée lui apporte de l'angoisse et la personne peut avoir un manque de retenue. Au niveau social, comme pour tout adolescent, la personne à besoins spécifiques a un désir d'émancipation et d'autonomie. Pour le psychique cela est différent. La personne a des capacités de développement limitées et a donc un désavantage, elle a moins d'autonomie donc elle ne parvient pas à créer ses propres apprentissages de la vie, elle a un décalage entre l'âge sexuel et intellectuel ce qui lui cause de l'incompréhension. De plus, un des points à ne pas négliger est que ces personnes ont conscience de leur différence. Ces personnes se sentent donc en infériorité et leur estime d'elles-mêmes baisse. Ce qui peut entraîner également le système de ségrégation, l'isolement, les troubles psychologiques . Pour un orthopédagogue, je trouve qu'il est nécessaire de connaitre le développement de l'adolescent handicapé mental afin de connaitre les faiblesses, les points sensibles et donc pouvoir mettre en place les interventions au bon moment et suivant le problème. En comprenant ainsi le développement, l'orthopédagogue pourra agir directement, sans perdre de temps et en mettant en place des outils adaptés. 

En parlant d'outils adaptés, nous avons eu la chance d'accueillir une personne qui nous en a présenté plusieurs mais qui nous a aussi présenté une méthodologie afin d'amener ce thème qui reste, dans certains établissements encore tabou. Grâce à elle, nous savons quels outils sont adaptés pour quel type de public. De plus, elle a pu nous orienter dans les recherches en nous donnant des centres de documentation. Voici un résumé de sa méthodologie et des outils présentés qui constituent une base intéressante. 

Ce cours de déficience mentale est un cours d'approfondissement. J'ai choisi ce cours car la problématique des personnes déficientes intellectuelles me semble importante. D'une part car j'ai souvent travaillé avec des personnes trisomiques 21 qui portent cette déficience mais également car j'ai eu, en stage, des enfants porteurs, à divers niveaux, d'une déficience intellectuelle. 

 Avant d'aller plus loin dans l'explication de ce cours, quelques notions théoriques s'imposent dont la différence entre les termes "déficience mentale" et "déficience intellectuelle". Le terme de « déficience mentale » fut remplacé par celui de « déficience intellectuelle » car le terme fut jugé stigmatisant par l’OMS. Celui-ci se définissait comme « un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence, notamment des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales… Des capacités intellectuelles réduites sont le trait dominant de ce trouble, mais on ne pose le diagnostic que si elles s’accompagnent d’une moindre capacité d’adaptation aux exigences quotidiennes de l’environnement social. » Quant à la déficience intellectuelle, elle s’établit à partir de trois éléments : limitations significatives dans le fonctionnement intellectuel, limitations du fonctionnement adaptatif et apparition du diagnostic ou des symptômes avant 18 ans. Cette notion est également en évolution puisqu’elle est envisagée non plus exclusivement en lien avec une échelle des performances mesurées par des tests (QI, échelle de Wechsler) en fonction de l’âge de la personne mais aussi en fonction de l’intensité du soutien nécessaire. 

Pour ce cours, la problématique qui fut mise en évidence est celle de la vie sexuelle et affective de ces personnes. Comme définition, nous pouvons dire que la vie affective ne s'arrête pas aux relations amoureuses mais englobe les relations aux autres, à soi. Il peut s'agir d'amour, d'amitié mais aussi de perte, de trahison, de deuil, de maltraitance, ...Au début, j'étais dubitative face à ce thème. Avec le recul et les expériences narrées, je me suis aperçue que c'était encore tabou dans certains centres. De plus, la notion de vie sexuelle et affective n'est plus taboue depuis les années 90-2000 où des formations et des ouvrages apparaissent. L'approche effectuée par l'enseignant nous a permis d'appréhender le sujet de manière pratique et de construire une réflexion. Il s'agit de phrases dites par des professionnels qui permettaient d'avoir un réel débat sur nos opinions, sur la problématique du handicap mais également d'être critiques face à la société actuelle. 

Je me rends compte de l'importance à accorder à la problématique et donc le fait d'en informer les intéressés. En effet, comme ces personnes ne sont pas de nature curieuse, elles manquent d'informations. Ainsi, elles ne peuvent pas connaitre les risques liés comme les MST, les abus sexuels. Ces personnes manquent également d'informations concernant leur corps, le fonctionnement du corps, l'hygiène, les codes sociaux. Comme ces personnes ont une vie sexuelle et affective comme tout le monde, nous devons les informer comme pour toutes les autres personnes. Cela peut se faire dès l'enfance dans les classes du primaire, dans les classes secondaires ou encore dans les centres où ils se trouvent. Pour cela, voici quelques éléments que j'ai pu trouver lors de recherches. 

Au niveau de la vie sexuelle et affective, on entend aussi la parentalité et l'accompagnement érotique. Ces deux points furent les sujets de recherches pour ce cours. Nous avons dû effectuer des recherches individuellement et puis nous avons pu les mettre en commun. Cette mise en commun a amené plusieurs débats par rapport aux phrases marquantes. Ci-dessous, vous trouverez un document avec mes recherches et tous les documents qui m'ont aidée dans ma recherche. 

Au niveau de la vie sexuelle et affective, on entend aussi la parentalité et l'accompagnement érotique. Ces deux points furent les sujets de recherches pour ce cours. Nous avons dû effectuer des recherches individuellement et puis nous avons pu les mettre en commun. Cette mise en commun a amené plusieurs débats par rapport aux phrases marquantes. Ci-dessous, vous trouverez un document avec mes recherches et tous les documents qui m'ont aidée dans ma recherche. 

Pour finir, je pense qu'il est indispensable pour ces personnes d'avoir des cours de vie sexuelle et affective car elles ont le droit d'être informées et bien entendu, elles en ont une comme tout le monde. Même si elles ont le droit d'être informées, il faut que cela se fasse par des professionnels qui ont reçu une formation, qui connaissent le sujet et qui n'ont pas peur de discuter à propos de ce sujet. Comme le sujet de la vie sexuelle et affective chez les personnes handicapées se développent d'années en années, de plus en plus d'outils peuvent aider les professionnels. 

Lorsque l'enseignant nous a donné plusieurs phrases afin de nous faire réagir, une m'a particulièrement choquée : "Mon enfant handicapé n'a pas de vie sexuelle et affective, il n'y pense pas". Bien évidemment, chaque personne qu'elle soit handicapée ou non en a une! Cette phrase peut être un frein à un projet de sensibilisation car ce sont de fausses représentations. Les intervenants qui entourent le bénéficiaire peuvent voir la personne comme un ange (elle n'a pas de vie sexuelle et affective, on ne doit pas en parler) ou bien comme un démon qui ne peut contrôler ses pulsions sexuelles. A cet âge, les parents ne montrent plus autant d'affection pour leur enfant ce qui peut alors baisser l'estime de soi.

Grâce à un article, j'ai pu me rendre compte que le développement de l'adolescent porteur d'un handicap mental est similaire à un adolescent normal ou du moins, dans les grandes lignes. En effet, celui-ci prend conscience que son corps change mais il ne peut expliquer pourquoi. Il atteint également la maturité sexuelle au même âge. Au niveau du corps, les odeurs corporelles commencent, l'éducation sexuelle donnée lui apporte de l'angoisse et la personne peut avoir un manque de retenue. Au niveau social, comme pour tout adolescent, la personne à besoins spécifiques a un désir d'émancipation et d'autonomie. Pour le psychique cela est différent. La personne a des capacités de développement limitées et a donc un désavantage, elle a moins d'autonomie donc elle ne parvient pas à créer ses propres apprentissages de la vie, elle a un décalage entre l'âge sexuel et intellectuel ce qui lui cause de l'incompréhension. De plus, un des points à ne pas négliger est que ces personnes ont conscience de leur différence. Ces personnes se sentent donc en infériorité et leur estime d'elles-mêmes baisse. Ce qui peut entraîner également le système de ségrégation, l'isolement, les troubles psychologiques . Pour un orthopédagogue, je trouve qu'il est nécessaire de connaitre le développement de l'adolescent handicapé mental afin de connaitre les faiblesses, les points sensibles et donc pouvoir mettre en place les interventions au bon moment et suivant le problème. En comprenant ainsi le développement, l'orthopédagogue pourra agir directement, sans perdre de temps et en mettant en place des outils adaptés. 

En parlant d'outils adaptés, nous avons eu la chance d'accueillir une personne qui nous en a présenté plusieurs mais qui nous a aussi présenté une méthodologie afin d'amener ce thème qui reste, dans certains établissements encore tabou. Grâce à elle, nous savons quels outils sont adaptés pour quel type de public. De plus, elle a pu nous orienter dans les recherches en nous donnant des centres de documentation. Voici un résumé de sa méthodologie et des outils présentés qui constituent une base intéressante. 

Pour finir, je pense qu'il est indispensable pour ces personnes d'avoir des cours de vie sexuelle et affective car elles ont le droit d'être informées et bien entendu, elles en ont une comme tout le monde. Même si elles ont le droit d'être informées, il faut que cela se fasse par des professionnels qui ont reçu une formation, qui connaissent le sujet et qui n'ont pas peur de discuter à propos de ce sujet. Comme le sujet de la vie sexuelle et affective chez les personnes handicapées se développent d'années en années, de plus en plus d'outils peuvent aider les professionnels. 

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