
Le cours de déficience mentale est un cours qui n'est pas beaucoup exploité en institutrice primaire. C'est pourquoi je le trouve très intéressant car tout (ou presque) m'est inconnu. Au premier cours, pour que tout le monde soit au même niveau, nous avons revu les notions d'orthopédagogue, de déficience, d'incapacité, de désavantage social et de handicap. Ensuite, nous avons parlé du travail qui serait à rendre. Je remercie Mr Parage car c'est le seul professeur qui nous a donné une feuille avec les consignes précises.
Au deuxième cours, nous avons discuté du statut des personnes déficientes mentales autrefois et aujourd'hui. Le statut a déjà bien changé en quelques années. Par exemple, autrefois elles étaient rejetées de la société, livrées à elles-mêmes et on pratiquait l'exorcisation. Heureusement trois événements ont changé ce statut: l'instauration de la scolarité obligatoire vers la fin du XX siècle, la mise au point des échelles d'intelligence plus ou moins au même moment et le développement des sciences psychologiques. Grâce aux tests, nous avons pu dépister, rééduquer par des méthodes et prévenir le handicap. Malgré les progrès, il reste encore des mots très péjoratifs comme ségrégation, pathogénie, étiquetage, institutionnalisation. Les étiquettes sont rapidement attribuées ce qui amène la différence au premier plan. Heureusement, dans les années 60, le concept de normalisation arrive. Ce concept veut donner les mêmes chances à tout le monde. Aujourd'hui, nous ne parlons plus de normalisation mais d'intégration voire même d'inclusion, il existe une valorisation des rôles sociaux et on pratique même la désinstitutionnalisation. A l'heure actuelle, je trouve que nous avons eu une belle évolution mais qu'il reste encore beaucoup à faire pour ces personnes. Il faut changer le regard de la société afin que ces personnes et leur famille soient acceptées.
Lors de ce cours je me suis particulièrement retrouvée car nous parlions de l'annonce du handicap à la famille. Nous nous sommes aperçus que les étapes par lesquelles passaient les parents étaient proches des étapes du deuil. Il y a d'abord l'état de choc, puis la contestation (trouver la cause), le désespoir/la colère, l'adaptation (accepter les limites de l'enfant) et enfin l'acceptation (on traite l'enfant comme les autres). Enfin nous avons vu l'impact sur la dynamique familial. La maman met souvent son emploi de côté pour pouvoir s'occuper de son enfant. J'ai fait un lien avec mon vécu puisque lors des premières années de mon frère, ma maman a également quitté son travail pour pouvoir s'en occuper. Lorsque nous avons évoqué les papas, cela m'a fortement surpris puisque j'ai lu qu'ils avaient des difficultés à se prolonger dans l'enfant. Dans ma famille se fut tout le contraire. Mon papa et mon frère sont très fusionnels. Bien entendu notre vie a changé lors de la venue de Louis puisqu'il fallait prévoir des aménagement,s des adaptations au quotidien. Au niveau de la fratrie encore une fois ce fut fort différent. Dans les textes j'ai pu lire que la fratrie se sentait à l'écart, qu'ils ont honte. Nous n'avons pas peur de parler de notre petit frère, de le défendre. Certes il fallut comprendre son handicap et ce que cela impliquait mais nous essayons de l'aider et de le rendre autonome.
Au cours suivant, nous avons eu la chance d'avoir deux témoignages: une maman d'un enfant autiste et la grande sœur de deux personnes atteintes de déficience mentale. J'ai trouvé que les témoignages mettaient en avant la théorie vu au cours précédent. De plus, à nouveau dans le témoignage de la grande soeur, j'ai pu facilement me retrouver. Elle disait notamment que sa normalité et par conséquent son monde tournaient autour du handicap. C'est sans doute pour cela, que la plupart des proches porteurs d'un handicap se tournent vers un métier social.
Comme analyse du cours, je peux dire que j'ai appris de nouvelles choses comme la place de la famille et l'acceptation du handicap, l'histoire des personnes déficientes mentales,... Les présentations des étudiants étaient très intéressantes et nous apprenaient énormément. Elles étaient également illustrées par des images, des témoignages, des vidéos ce qui était un apport important. Cependant, j'aurais souhaité apprendre ces thématiques lors du cours et non sous forme de travail. Par ailleurs, malgré l'aspect théorique du cours, les deux témoignages que nous avons eus étaient très intéressants. Ce fut une dimension plus concrète, un vécu qui illustrait le cours.
Enfin, en cliquant sur le bouton ci-dessous, vous trouverez notre travail de groupe sur l'intégration scolaire d'un enfant trisomique 21. Si vous souhaitez de plus amples informations, vous pouvez visiter la page "Apports personnels". Vous y trouverez notamment des brochures, des articles, des documents, mon TFE sur le même sujet (disponible en janvier).
Le cours de déficience mentale est un cours qui n'est pas beaucoup exploité en institutrice primaire. C'est pourquoi je le trouve très intéressant car tout (ou presque) m'est inconnu. Au premier cours, pour que tout le monde soit au même niveau, nous avons revu les notions d'orthopédagogue, de déficience, d'incapacité, de désavantage social et de handicap. Ensuite, nous avons parlé du travail qui serait à rendre. Je remercie Mr Parage car c'est le seul professeur qui nous a donné une feuille avec les consignes précises.
Au deuxième cours, nous avons discuté du statut des personnes déficientes mentales autrefois et aujourd'hui. Le statut a déjà bien changé en quelques années. Par exemple, autrefois elles étaient rejetées de la société, livrées à elles-mêmes et on pratiquait l'exorcisation. Heureusement trois événements ont changé ce statut: l'instauration de la scolarité obligatoire vers la fin du XX siècle, la mise au point des échelles d'intelligence plus ou moins au même moment et le développement des sciences psychologiques. Grâce aux tests, nous avons pu dépister, rééduquer par des méthodes et prévenir le handicap. Malgré les progrès, il reste encore des mots très péjoratifs comme ségrégation, pathogénie, étiquetage, institutionnalisation. Les étiquettes sont rapidement attribuées ce qui amène la différence au premier plan. Heureusement, dans les années 60, le concept de normalisation arrive. Ce concept veut donner les mêmes chances à tout le monde. Aujourd'hui, nous ne parlons plus de normalisation mais d'intégration voire même d'inclusion, il existe une valorisation des rôles sociaux et on pratique même la désinstitutionnalisation. A l'heure actuelle, je trouve que nous avons eu une belle évolution mais qu'il reste encore beaucoup à faire pour ces personnes. Il faut changer le regard de la société afin que ces personnes et leur famille soient acceptées.
Lors de ce cours je me suis particulièrement retrouvée car nous parlions de l'annonce du handicap à la famille. Nous nous sommes aperçus que les étapes par lesquelles passaient les parents étaient proches des étapes du deuil. Il y a d'abord l'état de choc, puis la contestation (trouver la cause), le désespoir/la colère, l'adaptation (accepter les limites de l'enfant) et enfin l'acceptation (on traite l'enfant comme les autres). Enfin nous avons vu l'impact sur la dynamique familial. La maman met souvent son emploi de côté pour pouvoir s'occuper de son enfant. J'ai fait un lien avec mon vécu puisque lors des premières années de mon frère, ma maman a également quitté son travail pour pouvoir s'en occuper. Lorsque nous avons évoqué les papas, cela m'a fortement surpris puisque j'ai lu qu'ils avaient des difficultés à se prolonger dans l'enfant. Dans ma famille se fut tout le contraire. Mon papa et mon frère sont très fusionnels. Bien entendu notre vie a changé lors de la venue de Louis puisqu'il fallait prévoir des aménagement,s des adaptations au quotidien. Au niveau de la fratrie encore une fois ce fut fort différent. Dans les textes j'ai pu lire que la fratrie se sentait à l'écart, qu'ils ont honte. Nous n'avons pas peur de parler de notre petit frère, de le défendre. Certes il fallut comprendre son handicap et ce que cela impliquait mais nous essayons de l'aider et de le rendre autonome.
Au cours suivant, nous avons eu la chance d'avoir deux témoignages: une maman d'un enfant autiste et la grande sœur de deux personnes atteintes de déficience mentale. J'ai trouvé que les témoignages mettaient en avant la théorie vu au cours précédent. De plus, à nouveau dans le témoignage de la grande soeur, j'ai pu facilement me retrouver. Elle disait notamment que sa normalité et par conséquent son monde tournaient autour du handicap. C'est sans doute pour cela, que la plupart des proches porteurs d'un handicap se tournent vers un métier social.
Comme analyse du cours, je peux dire que j'ai appris de nouvelles choses comme la place de la famille et l'acceptation du handicap, l'histoire des personnes déficientes mentales,... Les présentations des étudiants étaient très intéressantes et nous apprenaient énormément. Elles étaient également illustrées par des images, des témoignages, des vidéos ce qui était un apport important. Cependant, j'aurais souhaité apprendre ces thématiques lors du cours et non sous forme de travail. Par ailleurs, malgré l'aspect théorique du cours, les deux témoignages que nous avons eus étaient très intéressants. Ce fut une dimension plus concrète, un vécu qui illustrait le cours.
Enfin, en cliquant sur le bouton ci-dessous, vous trouverez notre travail de groupe sur l'intégration scolaire d'un enfant trisomique 21. Si vous souhaitez de plus amples informations, vous pouvez visiter la page "Apports personnels". Vous y trouverez notamment des brochures, des articles, des documents, mon TFE sur le même sujet (disponible en janvier).